Tous en vol
Le sport dans la peau !
Philippe D, travailleur à l’oseat la Courbaisse à l’Adapei 69, a une passion sportive de longue date qui le pousse à repousser ses limites. Rencontre, lors d’une interview réalisée pour le journal de l’Adapei 69, « le bulletin ».
Philippe Ducroizet
> Comment est née votre passion du parapente ?
J’ai fait mon premier vol en parapente il y a plusieurs années, avec Nicolas, un moniteur de l’association Vhasi. Ça m’a vraiment fait quelque chose.
Je vole toujours avec lui, même si ça fait longtemps que je n’y suis pas allé. Moi devant et lui derrière !
J’ai dû faire du parapente 5 fois environ. La première fois, j’ai trouvé ça tellement beau que j’ai pleuré de joie.
J’attends toutes les sorties avec impatience. A la maison, je regarde des magazines de parapente. La nuit, je rêve même que je vole !
https://www.adapei69.fr/sites/default/files/2020-02/Bulletin_Adapei_69_250_BDSC.pdf
> Comment se passe un vol en parapente ?
On part très tôt le matin, c’est ma nièce qu’il m’emmène à chaque fois au point de rendez-vous avec Nicolas. On fait un vol le matin et un vol l’après-midi, et entre les deux, casse-croute et verre d’eau !
Avant de décoller, il faut bien s’équiper. On met les gants, un gros blouson, un casque, des chaussures de montage. Nicolas met le sac à dos avec la voile. On vérifie qu’on est bien attachés, puis Nicolas me demande « Es-tu prêt ? ». C’est lui qui décide quand c’est le bon moment. On se met à courir quand il dit « On y va ! ».
A la fin, j’aide Nicolas pour replier la toile.
Il faut avoir les bonnes conditions. Il faut du beau temps, on n’y va pas quand il fait gris ou qu’il y a trop de vent. Il en faut un peu, mais pas trop, ça peut arracher la toile.
Et puis on y va quand il n’y a pas d’oiseau, sinon ils peuvent percer la toile !
> Quels conseils pouvez-vous donner à ceux qui voudraient essayer le parapente ?
Déjà, il faut de la patience, savoir se concentrer, c’est très important. C’est long un vol, ça peut durer une heure, il faut savoir écouter et suivre les consignes : aller bien droit quand on court, regarder bien droit devant, surtout pas en bas ! On a plus de risque de tomber si on regarde en bas.
Pour atterrir, il faut courir et surtout ne pas plier les genoux, sinon on tombe.
Il ne faut pas trop manger avant d’y aller, il faut pouvoir courir ! En général, je prends 3 pains de mie et un yahourt. C’est important d’avoir digéré avec le vol.
Surtout, il ne faut pas être crispé. Nicolas me dit souvent « cool, Philippe, cool ».
> Que ressentez-vous lorsque vous êtes dans les airs ?
J’adore voler. J’aime regarder la nature, le paysage. On change d’endroit à chaque fois, toujours au-dessus d’un lac.
Lorsque je suis dans les airs, je ne parle pas, je n’ai pas peur, je suis bien. Un vol, c’est magnifique, c’est ma vie…